L’émissomètre EM3, fruit de l’ingénierie Themacs
Posté le 8 mai 2017 dans Actualités
Il existe un certain nombre d’émissomètres commerciaux portables qui peuvent être utilisés sur le terrain. Cependant leurs bandes spectrales ne peuvent être choisies. De plus, ces appareils ne sont pas utilisables sur des surfaces courbes sans un adaptateur approprié. Ils effectuent généralement la mesure sur une très petite portion de la surface à étudier, et ne sont donc pas adaptés à la mesure sur des surfaces hétérogènes comme les bétons bitumineux ou les matériaux de construction rencontrés dans le bâtiment et le génie civil.
Les différentes partie de l’EM3
C’est pour cette raison que les ingénieurs du CERTES ont développé le premier appareil de mesure d’émissivité (émissomètre). Cet appareil met en oeuvre une modulation du flux infrarouge par modulation de la température de la source. Il utilise comme principe de mesure une méthode indirecte, c’est-à-dire que l’on mesure le coefficient de réflexion hémisphérique directionnel, à partir duquel est déduite l’émissivité. Amélioré depuis son invention, la dernière version de ce dispositif (EM3) est actuellement protégée par un brevet (FR-1251476).
La méthode de modulation proposée utilise un écran mobile occultant une source à température fixe. La plupart des dispositifs commerciaux existants sont des écrans circulaires rotatifs n’occultant qu’une seule incidence. Il faut donc réaliser un écran tridimensionnel hémisphérique occultant une source elle-même hémisphérique. De plus, pour mesurer le flux incident, on peut soit mesurer la température de la source, soit mesurer le flux infrarouge émis par celle-ci. En résumé, il faut donc une source infrarouge portée à une température proche de la température à laquelle on souhaite mesurer l’émissivité, un écran capable de
moduler celle-ci et un système de mesure du flux infrarouge incident et réfléchi adapté aux incidences à mesurer.
Les écrans occulteurs rotatifs